Les Mbilla ont pain sur la planche car la cite' est inge'rable Vivre ici c'est pas une chance y'a que de la haine dans les parages Ici y'a que des maudits C'est des vrais taudis Jamais de bonne nouvelle toujours des trage'dies Jamais de bonne nouvelle toujours des trage'dies Toujours des trage'dies jamais de strate'gie On sait que t'as la rage Dans les cite's de France tes couilles tu les ranges Même si tu vois rouge Je te conseille de rester fraîche Si tu veux les francs T'e'coutes pas quand faut appuyer sur le frein Donc tu finis toujours a' Fresnes Moi je les laisse pas me surprendre Et elle vend son corps Personne la ge're bien sûr qu'elle mord Elle a jamais tort Bien e'videmment qu'elle fuck les porcs Les ruelles sombres comme seul de'cor Rester fort depuis le de'part T'en reviens pas qu'on s'en sort et pour toi c'est trop tard Les Mbilla ont pain sur la planche car la cite' est inge'rable Vivre ici c'est pas une chance y'a que de la haine dans les parages Ici y'a que des maudits C'est des vrais taudis Jamais de bonne nouvelle toujours des trage'dies Jamais de bonne nouvelle toujours des trage'dies Beaucoup entrent et sortent de prison Le reinte' n'arrête pas de tourner Certains ont perdu la raison Le cerveau lâche un moment donne' La drogue l'argent la haine à maudit nos ruelles Insensible ze'ro peine Car ce monde est cruel Accroche toi mon pote car ici ça va vite Avant que tu souffles des dernières bougies On de'barque dans ta vie sans avoir eu d'invite Et tous tes projets on les bousilles Banlieue nord Aubervilliers mala 800 Il se passe que des trage'dies Nos opposants face a' nous sont reticent Tema la gueule des bandits Y'a que des maudits Les Mbilla ont pain sur la planche car la cite' est inge'rable Vivre ici c'est pas une chance y'a que de la haine dans les parages Ici y'a que des maudits C'est un vrais taudis Jamais de bonne nouvelle, toujours des trage'dies Jamais de bonne nouvelle, toujours des trage'dies Ma mala est malade Ville construite sur milliers de cadavres Des tonnes de palabres Des hommes sans âme se baladent Pendant d'autres vendent de la salade Et tu peux te faire raaaaw le jour et nuit Par un petit future maudit L'opinel te tranche la carotide Tes derniers instants devant la lune qui brille Quotidiennement dans nos têtes en boucle Le bruit de la sire'ne des mbilla re'sonne Et tellement de haine et de crasse entre contre nous Que même les bonnes personnes se transforment en mauvaises Donc si t'as des dettes mon pote! vaut mieux que tu payes! Tu veux faire le fantôme t'es bête! Dans les te'ne'bres a' chacun son destin Je cite: Gao Xingjian sans le refrain