Du mal à ché-cra tout le mal inhalé S'il fallait y aller, tu m'as vu y aller Une vie ôtée, mauvaise allée Les vilains souvenirs lâchent une mauvaise haleine Car souvent ché-ca au fond de la teille ouais Au réveil jamais mieux que la veille non La paye dans les vices et la note est salée Je ferai sûrement pas mieux mais j'essaierai Et au final, tout s'efface Mais les maux du passé on lâché des traces phénoménales Un peu de glace pour calmer mes brûlures Par mes yeux je vois des aurores boréales Imperméable et mes idées croustillent comme des céréales Le rap nettoie ma tête comme si c'était un balais Je l'aime assez pour bosser en bénévole Mais seulement si le monde un jour m'apaise Y a plus de peur que de mal j'en fais la thèse J'ai le veau-cer solide comme une châtaigne À force de graille les coups que la vie m'assène Et j'admets parfois au bord de la seine À deux doigts de lâcher la scène Une fois dans l'eau à cause d'un lacet L'autre fois à cause d'un larsen Au final je vois tous mes démons danser dans le noir Au bout du tunnel, j'ai vu mon visage dans le miroir J'étais perdu et seul devant l'absence d'une destinée (destinée) Donc je devais juste, à un moment la dessiner (dessiner) À bord d'un navire, un navire qui chavire Et je n'ai pas su le dire ni le vivre je le dessinerais Une vie de délits et de dénis (eh) Comme je n'ai pas su le dire je le dessinerai