Un couteau court et blond Pour trancher les sirènes Qu'il vendait comme des thons Au marché des arènes Et les troncs qu'il semait Dans les sillons d'écume Paraissaient des nageuses Au beau corps mutilé Noyées par la tempête Par les requins broyées Noyés par la tempête Par les requins broyées Il faut trancher sa vie souvent pour la gagner