Allumé jusqu'à l'aube, sans compter, sans repos Autant vouloir ne rien manquer et tu laisses ton sort t'épuiser Rejoins les autres, reste des nôtres Après la nuit, le jour à attaquer Usé par les détours, usé de te cacher Les souliers lourds, la gravité, le souffle court, comme asphyxié Rejoins les autres, reste des nôtres Quand t'as plus rien à crier Et le silence qui tombe Comme si t'avais abdiqué Enfin à bout de son Et puis le calme, qui t'assourdit, tu rends les armes, tu t'assoupies Un bref instant lucide à regretter Un court-circuit de force pour te rappeler de sortir dehors De mettre un autre pied devant Et tu rejoins les autres, reste des nôtres Quand t'as plus rien à crier Et le silence qui tombe Comme si t'avais abdiqué Enfin à bout de son Quand t'as plus rien à crier Et le silence qui tombe