Les poules, le matin, pondent Les œufs, nous les mangeons (Les poules, le matin, pondent) (Les œufs, nous les mangeons) Et comme l'alouette Nous les plumerons (Et comme l'alouette) (Nous les plumerons) Les vaches, nous les tirons Le lait, nous le buvons (Les vaches, nous les tirons) (Le lait, nous le buvons) Et quand elles seront vieilles Une boucherie nous ferons La p'tite fille à Ti-Jos Rochon Prit du poil de cochon Pour s'en faire des mitaines Sa p'tite sœur par pure fantaisie A pris du poil de truie pis s'en est faites aussi (La p'tite fille à Ti-Jos Rochon) (Prit du poil de cochon) (Pour s'en faire des mitaines) (Sa p'tite sœur par pure fantaisie) (A pris du poil de truie pis s'en est faites aussi) Les moutons nous tondons La laine nous filons Les moutons nous tondons La laine nous filons Mais la grande clôture Jamais ne passeront Mais la grande clôture Jamais ne passeront Et l'âne nous le chargeons Sans preuve de compassion Et l'âne nous le chargeons Sans preuve de compassion On le fait avancer À grands coups de bâton La p'tite fille à Ti-Jos Rochon Prit du poil de cochon Pour s'en faire des mitaines Sa p'tite sœur par pure fantaisie A pris du poil de truie pis s'en est faites aussi (La p'tite fille à Ti-Jos Rochon) (Prit du poil de cochon) (Pour s'en faire des mitaines) (Sa p'tite sœur par pure fantaisie) (A pris du poil de truie pis s'en est faites aussi) La vie sur une ferme Et celle que nous vivons C'est du pareil au même En terme d'exploitation Nous sommes tous des bêtes Tremblantes sous l'oppression Dirigées par des maîtres Auxquels nous n'échapperons Et quand ce s'ra ton tour Au grand jour du banquet C'est eux qui mangeront Ton âme au grand complet La p'tite fille à Ti-Jos Rochon Prit du poil de cochon Pour s'en faire des mitaines Sa p'tite sœur par pure fantaisie A pris du poil de truie pis s'en est faites aussi...