Ils s'accrochent au paysage Pour échapper à leur sort Embellissant sur leur passage Graduellement sans savoir D'autres entre vent et gravité Tombent tranquillement sans se soucier Car ils savent bien que la vérité C'est que tout finit par tomber Et ils me tombent dedans Ces flocons acérés Me coupent et glacent mon sang De frissons de nausées Ces cendres glacées D'une explosion lunaire Ces tisons givrés Qui brûlent comme l'hiver Y'a quelque chose qui est en dedans d'moi Qui vient d'partir c'est peut-être l'été Le marchand de glace me tord comme le fer Dans les flammes de son hiver Y'a quelque chose qui est en dedans d'moi Qui vient d'partir c'est peut-être l'été Le marchand de glace me tord comme le fer Dans les flammes de son hiver On gèle en enfer Mon enfer de cristal Cristal et poussière Poussiéreuse et glaciale Ils me rentrent dedans Et me mordent à pleines dents Ah comme la neige a neigé Je ne sens plus ma tête ni mon nez Seul le plafond est témoin De mon amitié avec le plancher Quand j'le supplie à deux mains De venir l'embrasser Mais mon plancher glissant Comme moi est une œuvre éphémère Qui attend le printemps Pour fondre en même temps que la rivière Y'a quelque chose qui est en dedans d'moi Qui vient d'partir c'est peut-être l'été Le marchand de glace me tord comme le fer Dans les flammes de son hiver Y'a quelque chose qui est en dedans d'moi Qui vient d'partir c'est peut-être l'été Le marchand de glace me tord comme le fer Dans les flammes de son hiver L'armoire poussiéreuse Est maintenant alarmante Et l'armée mélodieuse Chante l'alarme larmoyante L'arme de destruction massive L'harmonie du soir L'harmonica salive Sur nos de larmes de rasoir Nos de larmes de rasoir