Par-delà les clochers de ma ville Les jeux d'esprit, les quintessences ivres Tu pousses partout où je meurs Tu vis là où ils nous l'ont interdit Je t'aime à la violence Orchidée, tes crocs me saignent Comme un fruit, comme un pétrolier Le matin, tu te changes en mirage Je ne peux te retenir Orchidée, ton parfum règne Sur mes doigts comme un souvenir Fais-moi revivre un moment, le délit des innocents Par-delà chefs-d'œuvre et nombres d'or Bien au-delà de ce qui brille et brûle Ta simple absence crépite Comme un feu invisible et froid Je t'aime à la violence Orchidée, tes crocs me saignent Comme un fruit, comme un pétrolier Le matin, tu te changes en mirage Je ne peux te retenir Orchidée, ton parfum règne Sur mes doigts comme un souvenir Fais-moi revivre un moment, le délit des innocents Fais-moi revivre un moment, le délit des innocents Fais-moi revivre un moment, le délit des innocents Beaucoup de solitaires souffrent et s'aiment Dans leur crâne bondé où déborde la ville Ils se cherchent les mains sous des tables invisibles Dans un décor aussi faux qu'ils se disent bien aller Je sais les reconnaître et sans doute eux aussi Me déchiffrent sans effort sans me laisser savoir Qu'ils ne me méprisent pas, mais savent bien où je vais Quand je dis que l'espoir est le doute que j'ai Le fou rire subsiste, j'aurais tort d'étouffer Mes démences de hyènes, mes pleurs tourterelles J'aurais tort de prier que tout se change en elle En me laissant tomber, tout me semble plus près