Soufflent les vents, tonne l'orage Pleurent les enfants dans leur lit sans bouger Nul ne sait jamais les consoler Sans raconter l'histoire de Lady Fae Soufflent les vents, tonne l'orage Jusqu'à l'horizon, les badauds envoutés Nul ne sait les ignorer, chanter Les vertus magiques des souliers de Lady Fae Soufflent les vents, tonne l'orage Lorsqu'on l'aperçoit on ne peut l'oublier Mais nul ne sait jamais la rattraper En suivant les traces des souliers de Lady Fae Soufflent les vents, tonne l'orage En haut de la colline, elle a sa maisonnée Nul ne sait espérer l'approcher Sans porter les souliers de Lady Fae Soufflent les vents, tonne l'orage Elle prend de sa main la vie des étrangers Nul ne sait fouler la route aux souliers Sans trouver la mort aux portes de Lady Fae Soufflent les vents, tonne l'orage Celle qui tient le fort reste une fille à marier Elle attend le jour où l'un d'eux va passer La porte de la demeure de Lady Fae Soufflent les vents, tonne l'orage L'un d'eux s'est épris de la belle aux souliers Il traverse les champs de félons statufiés Sans quitter des yeux le château de Lady Fae Soufflent les vents, tonne l'orage Il n'a que faire des légendes oubliées En poussant la porte il espère trouver Ces yeux qui le hantent, ce sont ceux de Lady Fae Soufflent les vents, tonne l'orage Voyant sa promise, il s'est agenouillé Puis demandant sa main déposa un baiser Sur les souliers enchantés de Lady Fae Depuis ce temps tous les enfants sages On écouté mille fois cette chanson du passé Par delà le fort, ils se sont épousés Laissant derrière eux les souliers de Lady Fae La-la-la, la-la-la La-la-la, la-la-la La-la-la, la-la-la La-la-la, la-la-la Soufflait les vents, tonnait l'orage La-la-la, la-la-la Soufflait les vents, tonnait l'orage La-la-la, la-la-la