Si le coeur te fait mal, si tu ne sais plus rire Si tu ne sais plus être gai comme autrefois Si le cirque est parti, si tu n'as pu le suivre Amène-toi chez nous, je t'ouvrirai les bras Je n'ai rien d'un bouffon qui déclenche les rires Mais peut-être qu'à deux, nous trouverons la joie Viens Si tu ne peux pas mordre dans la vie qui t'emporte Parce que c'est la vie qui te mord chaque jour Si tu ne peux répondre aux coups qu'elle te porte Amène-toi chez nous, je serai dans ma cour Je ne sais pas guérir, je ne sais pas me battre Mais peut-être qu'à quatre, nous trouverons le tour Viens N'oublie pas que ce sont les gouttes d'eau Qui alimentent le creux des ruisseaux Si les ruisseaux savent trouver la mer Peut-être trouverons-nous la lumière Si tu cherches à savoir le chemin qu'il faut suivre Si tu cherches à comprendre ce pourquoi tu t'en vas Si tu vois ton bateau voguer à la dérive Amène-toi chez nous, j'aurais du rhum pour toi Je ne suis pas marin, je vis loin de la rive Mais peut-être qu'à cent, nous trouverons la voix Viens Si tu t'interroges sur le secret des choses Si devant l'inconnu, tu ne sais que penser Si l'on ne répond pas aux questions que tu poses Amène-toi chez nous, je saurai t'écouter La vérité m'échappe, je n'en sais pas grand-chose Mais peut-être qu'à mille, nous saurons la trouver Viens N'oublie pas que ce sont les gouttes d'eau Qui alimentent le creux des ruisseaux Si les ruisseaux savent trouver la mer Peut-être trouverons-nous la lumière Viens, viens, viens