Bien plus loin, bien plus loin, bien plus loin au nord Nos nuits blanches se fondant dans la rivière Noire Et le fleuve qui crépite va avaler le char Les hameaux de mes souvenirs deviennent des Ultramar Et les mêmes questions me suivent ici Pourquoi se faire subir cette vie? Quand on se sent nulle part chez soi Qu'on manque d'air, pris à l'étroit Toujours dans l'attente ♪ Y faut plus qu'une fenêtre pour s'évader Plus que des belles paroles pour s'engager Comment accepter les escales? Comment être fier de ce qu'on ne sera pas? Y'a des années parfois qu'il faut juste endurer Des décalages qui nous laisseront poqué.e.s ♪ C'est ta job, c'est la ville, la Montréal qui étouffe Le besoin d'exister tout au bord du gouffre C'est le lustre de la révolte qui rouille et s'émousse La légèreté, l'inerte, toi qui reprends ton souffle Et les mêmes questions te suivent ici Pourquoi se faire subir cette vie? Quand on se sent nulle part chez soi Qu'on manque d'air, pris à l'étroit Toujours dans l'attente ♪ Y faut plus qu'une fenêtre pour s'évader Plus que des belles paroles pour s'engager Comment accepter les escales? Comment être fier de ce qu'on ne sera pas? Y'a des années parfois qu'il faut juste endurer Des décalages qui nous laisseront poqué.e.s Y'a des réponses qu'on trouve dans la tristesse des casse-croûtes ♪ Pis d'autres qui nous suivront tout au long de la route ♪ Y faut plus qu'une fenêtre pour s'évader Plus que des belles paroles pour s'engager Comment accepter les escales? Comment être fier de ce qu'on ne sera pas? Y'a des années parfois qu'il faut juste endurer Des décalages qui nous laisseront poqué.e.s ♪ Et les mêmes questions me suivent ici Pourquoi se faire subir cette vie?