C'est surtout tes coups d'main Qui m'meurtrissent l'égo Y a pas juste le silence À couper au couteau Y a pas juste tes excuses Qui méritent un pardon Pas juste un été qu'j'aurai gâché en ton nom Et peu importe où j'vais, y a des monuments d'toi Des reliques de souvenirs qui m'bricolent une croix Son chemin tout tracé m'répugne Les points tillés semblent tous vouloir tromper ma plume Et pour une fois, j'vois l'temps comme un allier Mais yé traître, j'sais qu'tôt ou tard, y va m'quitter J'pensais qu'ma monture était invendable Et désarçonné, je boitais, l'air coupable L'air froid m'rappelle d'savourer la vie Mes speakers m'ont chanté Cabrel toute la nuit Pis en octobre, mon cœur change lentement de cap Pour s'rhabiller d'magie et faire faux bond au tact "Et enfin vint Malherbe" pour m'apprendre l'indiscipline Sans connaître la règle, j'vivais dans l'exception Fini les devantures de bars, les ruelles crasseuses Les filles de sans joie, les mélodies séditieuses Je détache un à un les regards suspendus au-dessus d'mon épaule Je m'en disloque le cœur pour m'oublier à d'autres M'oublier à d'autres M'oublier à d'autres M'oublier à d'autres Mais r'prendre vie en automne, c'est comme aimer la lumière d'la nuit Pendant qu'tout meurt autour, on se sent un peu plus près d'la vie Y a une clarté indescriptible Qui s'immisce dans l'sourire d'la lune On apprécie d'plus en plus notre lit Pis on crierait au monde entier qu'on n'oubliera jamais plus Qu'on est quelqu'un nous aussi On voudrait tous être le premier à crever, le dernier qui crie Et j'détache un à un les regards suspendus au-dessus d'mon épaule Je m'en disloque le cœur pour m'oublier à d'autres M'oublier à d'autres M'oublier à d'autres M'oublier à d'autres Pour m'oublier à d'autres