J'ai cru en des églises, admiré des palais Pour des âmes en errance, des hommes qui se perdaient Là où d'autres sont lisses, je savais où j'allais Emportant ma croyance où tes pas me guidaient Et pourtant, et pourtant J'ai failli un instant Une absence, un oubli Mais j'ai compris Le plus heureux des hommes Ne cherche pas à voir Le plus heureux des hommes Est celui, celui qui sait croire E tu as fait de moi cet homme-là Tu as fait de moi celui que tu vois J'ai construit toute ma vie d'avoir ainsi douté Reconnaître mon tort et qu'on peut se tromper Parce que j'avais compris qu'une faiblesse avouée Peut vous rendre plus fort quand on est pardonné Et pourtant, et pourtant J'ai failli un instant Une absence, un oubli Mais j'ai compris Le plus heureux des hommes Ne cherche pas à voir Le plus heureux des hommes Est celui, celui qui sait croire Et tu as fait de moi cet homme-là Tu as fait de moi celui que tu vois A la confiance aveugle, le temps de comprendre Comprendre qu'il ne faut pas attendre pour refermer les yeux Je crois ce que mes yeux me disent Et quand ils se taisent, j'écoute J'écoute qu'enfin se lève le doute Et pourtant, et pourtant J'ai failli un instant Une absence, un oubli Mais j'ai compris Le plus heureux des hommes Ne cherche pas à voir Le plus heureux des hommes Est celui, celui qui sait croire Et tu as fait de moi cet homme-là Tu as fait de moi celui que tu vois Le plus heureux des hommes Ne cherche pas à voir Le plus heureux des hommes Est celui, celui qui sait croire Tu as fait de moi cet homme-là Tu as fait de moi celui que tu vois