Quant à l'amour se fait valse, toutes les alcôves me conviennes Fut-il même passager pourvu qu'il me donne chaud? Cherche matière à frisson pour me distraire de ma peine Suffit d'un satin vague pour saper ma raison. Faut dire que toute oeillade me désarme. Un regard et je suis suffoquant d'aise M'épuisant sous les charmes de ces noubas qui blessent. J'ai déjà fout damné donnez-moi ce qui reste. De vos nuits de plaisirs, de vos nuits de passion vaines Que ces délits me laissent mi-coma, mi-cadeau. Je voudrais qu'on médise et qu'on m'aime en silence même Sans jamais vous maudire, m'étourdir à mi-mot. Pour ça faut des images, une princesse à chaque page Qu'on s'amuse à désabuser, des monstres et des gnomes Des contes en deux tomes, j'en suis fatigué De ces contes qu'on raconte, paramour, paramour. S'aimer sous les lampions et souhaiter qu'ils s'éteignent. Se noyer dans ses bras comme le dernier salaud. Pour ça faut des images, des alambics aux mages Faut qu'on donne des baguettes aux fées Quelque folle histoire de reine au rempart Romance illustrée qu'en fait les gens se légendent Paramour, paramour, paramour, paramour, paramour.