Pouvoir se perdre Résister à l'oubli Au reflet du miroir A la schizophrénie A ces pensées malsaines qui se nourrissent du silence A ces parades obscènes qui nous pourrissent la transe Ça n'a pas de sens De la parodie aux dents longues Qui t'arrondit les angles Fatigué à la longue de l'avoir sur le bout de la langue Modèle démodé Toujours modulable Des mots d'ordre à la clé Des formules malléables A croire que l'infamie n'est plus une maladresse A cracher au néant le si peu qu'il nous reste Laisser les chiens courir le lièvre A la folie, le vent, la braise Et si demain n'était qu'un rêve Et si demain n'était que feu et fièvre C'est la gravité de la sphère De la parure sans un pli Se plier devant ce parterre d'imposture en sursis A croire que le talent, n'est qu'un carnet d'adresse Où s'inscrit l'hypocrisie à l'encre de la paresse Laisser les chiens courir le lièvre A la folie, le vent, la braise Et si demain n'était qu'un rêve Et si demain n'était que feu et fièvre Libre de se perdre Ignorer l'ennui Commun mortel aux morsures de la nuit Éclairer le néant voir ses faiblesses Accroc à l'apparence, enivré de jeunesse A croire que l'infamie n'est plus une maladresse A voir cette hérésie devenir politesse Laisser les chiens courir le lièvre A la folie, le vent, la braise Et si demain n'était qu'un rêve Et si demain n'était que feu et fièvre Et si demain n'était que feu et fièvre Et si demain n'était que feu et fièvre Et si demain n'était que feu et fièvre Et si demain n'était qu'un rêve sans fin...