Ce soir, l'horizon finit avec toi Une chance que t'as pas pleuré pour moi Une chance que t'as pas perdu la foi Une chance que t'as pas pleuré Comme ça me soulage de te revoir en ville Ces étés de sirènes m'ont inspiré le Nil Elles ont remis mon sang dans mes crevasses et ont pansé mes plaies Ce fût un mois de bonheur qu'elles ont mis en mon palais Le soleil de l'abysse est la lumière de l'aube Une mince fente d'air dans le concept de l'autre Cet immense trou noir que forme l'Univers Cette urgence sur les ondes qu'on projette d'un bord à l'autre de la Terre Ce soir, l'horizon finit avec toi Une chance que t'as pas pleuré pour moi Une chance que t'as pas perdu la foi Une chance que t'as pas pleuré pour moi Ce soir, l'horizon finit avec toi Une chance que t'as pas pleuré pour moi Une chance que t'as pas perdu la foi Une chance que t'as pas pleuré pour moi Innombrables et semblables sont tous ces gens De ces forces étranges qui nous poussent à bout, pourtant Respirer n'est pas si simple quand l'air ambiant est aussi dense Et il y a ce creux dans mon ventre qui gronde en ta présence Il me semble que mes jours ici me parlent dans une langue si douce Que j'en oublie mon corps habité Il me semble que mes jours ici me parlent dans une langue si douce Que j'en oublie mon corps abîmé Il me semble que mes jours ici me parlent dans une langue si douce Que j'en oublie mon corps habité Mon corps abîmé, mon corps habitué Mais dans ma tête, il y a cette idée nouvelle Ce soir, l'horizon finit avec toi Une chance que t'as pas pleuré pour moi Une chance que t'as pas perdu la foi Une chance que t'as pas pleuré pour moi Ce soir, l'horizon finit avec toi Une chance que t'as pas pleuré pour moi Une chance que t'as pas perdu la foi Une chance que t'as pas pleuré