Mélancolie, à l'aube de tes nuits Je requestionne ma vie, s'enfarge ma raison Mélancolie, je m'étends dans ton lit Et me morfonds d'ennui en pleurant sans raison Et je sombre, sombre Et je sombre, sombre Mélancolie, la douceur de ton nid M'enlace et me trahit dans ses grands puits sans fond Mélancolie, je te prends sur mon dos Et je lève les yeux pour voir un peu plus haut Et je vogue, vogue Et je vogue, vogue Mélancolie, tu t'éclipses sans bruit Et je te souris d'être libre en ton nom Mélancolie, mon esprit sans cloisons T'envoie sa folie d'un jeune papillon Qui vole, vole Et vole, vole Et je vole, vole Et je vole, vole