"J'tournais un film au Venezuela, dans la jungle Et nous travaillions avec une tribu d'indiens nommé les Piaroa. Y'avait pleins d'enfants Et Georges Aguilar, qui est devenu mon mari, Qui est un natif Américain-Apache et moi-même nous sommes dit Qu'est ce qu'on pourrait donner à ces enfants pour leur faire plaisir? Et j'ai trouvé Quelque chose qu'ils n'avaient absolument pas au Venezuela dans la jungle, c'est les pommes. On a commencé à faire une distribution de pommes tous les jours. D'abord y'a eu que les enfants, après les adultes, après les vieux, Après toute la tribu a fait la queue pour avoir des pommes Et c'était un souvenir magnifique On a commencé à faire une distribution de pommes tous les jours Et toi Socrate c'est quoi ton meilleur souvenir? Un jour une personne m'a dit "quel est ton meilleur souvenir?" J'n'ai pas pu répondre J'me suis tellement fait violence que tout est enfouis Y'a ceux qui fuguent de chez eux et d'autres qui fuient leurs problèmes Mais le bonheur n'est pas une équation ni un théorème L'affaire Théo me fout la haine, je suis Bouna et Zyed Justice pour Adama j'ai une pensé aux Traoré qu'ils enferment C'est la street mon pote, regarde toujours derrière toi J'me sens au bords d'une falaise avec du vide derrière moi C'est l'hiver mais t'es en âge devant l'coffio Entouré de gens bien et de cas sociaux Chacun fait comme il peut pour pas rester les poches vides Général Socrate t'es juste un grand frère et pas un guide Arrêtez vos matrices et vos manigance, faites de la bonne musique Pour faire le buzz il n'y a pas qu'les renoi pour amuser la galerie Pour fils de pute j'peux gâcher ma vie comme si j'avais que ça à faire La frustration que j'renferme les prisonniers la comprennent Est-ce que j'me bas pour la vie ou contre elle? J'suis pas prêt pour le savoir Amin, amen, amère est la vie que j'mène Ça à l'air d'être mort mais j'y vais quand même Ça à l'air d'être mort mais j'y vais quand même J'reviens de loin, j'ai jamais cessé d'me battre Je rêve de mon havre de paix comme César Je parle du sang celui qui rêve de combat Celui qui a compris que la violence est nécessaire des fois J'reviens de loin, j'ai jamais cessé d'me battre Je rêve de mon havre de paix comme César Je parle du sang celui qui rêve de combat Celui qui a compris que la violence est nécessaire des fois Je vois les petits frères sortir, re-tomber, re-sortir T'as rater l'enterrement d'ton daron, je vois c'que tu dois ressentir Souvent la vie est violent, il ne faut pas s'mentir Profites du soleil quand tous les jours tes nuages sont gris Il est tout petit mon quartier mais y'a beaucoup de disparus De l'autre côté du mur dit moi c'que tas vu Des marcheurs blancs ou des porcs assassins, hin dis moi? Chaque fin du mois la daronne te dis non parce qu'elle a pas C'est la vie des quartiers pauvres, on a perdu le sens du partage Les bâtards qui prennet s'empressent à larguer les amarres J'n'ai pas rappé pour le buzz, le strass et les michtos J'aime l'argent, j'aime les femmes ouais mais j'préfère mon ghetto A la base j'ai pris l'argent du bendo Il a financé mes classiques et mes albums solo Bref aujourd'hui j'ai grandis, aujourd'hui j'ai mûris Demain j'peux mourir, j'ai toujours l'amour du risque Je suis humble et authentique Détruits par la drogue des potes d'enfance sont comme des épaves L'Etat n'est pas mon bourreau, je n'suis pas son esclave Ça à l'air d'être mort mais j'y vais quand même Ça à l'air d'être mort mais j'y vais quand même J'reviens de loin, j'ai jamais cessé d'me battre Je rêve de mon havre de paix comme César Je parle du sang celui qui rêve de combat Celui qui a compris que la violence est nécessaire des fois J'reviens de loin, j'ai jamais cessé d'me battre Je rêve de mon havre de paix comme César Je parle du sang celui qui rêve de combat Celui qui a compris que la violence est nécessaire des fois J'reviens de loin, j'ai jamais cessé d'me battre Je rêve de mon havre de paix comme César Je parle du sang, celui qui rêve de combat Celui qui a compris que la violence est nécessaire des fois