Par des temps de brouillard, de vent froid et de pluie Quand l'azur a vêtu comme un manteau de suie Fête des anges noirs! dans l'après-midi, tard Comme il est douloureux de voir un corbillard Traîné par des chevaux funèbres, en automne S'en aller cahotant au chemin monotone Là-bas vers quelque gris cimetière perdu Qui lui-même, comme un grand mort gît étendu ♪ L'on salue, et l'on est pensif au son des cloches Elégiaquement dénonçant les approches D'un après-midi tel aux rêves du trépas Alors nous croyons voir, ralentissant le pas ♪ À travers des jardins rouillés de feuilles mortes Pendant que le vent tord des crêpes à nos portes Sortir de nos maisons, comme des coeurs en deuil Notre propre cadavre enclos dans le cercueil