(Kent Cockenstock) Debout devant ses illusions, une femme que plus rien ne dérange. Détenue de son abandon, son ennui lui donne le change. Que retient-elle de sa vie qu'elle pourrait revoir en peinture Dans un joli cadre verni en évidence sur un mur? Un mariage en Technicolor, un couple dans les tons pastels. Assez d'argent sans trop d'efforts pour deux trois folies mensuelles. Elle a rêvé comme tout le monde qu'elle tutoierait quelques vedettes Mais ses rêves en elle se fondent maintenant son espoir serait d'être Juste quelqu'un de bien, quelqu'un de bien. Le cœur à portée de main, juste quelqu'un de bien. Sans grand destin, une amie à qui l'on tient. Juste quelqu'un de bien, quelqu'un de bien. Il m'arrive aussi de ces heures où ma vie se penche sur le vide. Coupés tous les bruits du moteur au dessus de terres arides. Je plane à l'aube d'un malaise comme un soleil qui veut du mal. Aucune réponse n'apaise mes questions à la verticale. J'dis bonjour à la boulangère, je tiens la porte à la vieille dame. Des fleurs pour la fête des mères et ce week-end à Amsterdam. Pour que tu m'aimes encore un peu, quand je n'attends que du mépris À l'heure où s'enfuit le Bon Dieu qui pourrait me dire si je suis Juste quelqu'un de bien, quelqu'un de bien. Le cœur à portée de main, juste quelqu'un de bien. Sans grand destin, une amie à qui l'on tient. Juste quelqu'un de bien, quelqu'un de bien. J'aime à penser que tous les hommes s'arrêtent parfois de poursuivre L'ambition de marcher sur Rome et connaissent la peur de vivre. Sur le bas-côté de la route, sur la bande d'arrêt d'urgence Comme des gens qul parlent et qui doutent D'être au-delà des apparences. Juste quelqu'un de bien, quelqu'un de bien. Le cœur à portée de main, juste quelqu'un de bien. Sans grand destin, un ami à qui l'on tient. Juste quelqu'un de bien, quelqu'un de bien.