Observe le feu prendre Les vivants comme des braises que rien ne peut éteindre On pouvait s'y méprendre Mais le bruit de la jeunesse en noir, rien ne peut l'atteindre Ressens comme la terre gronde La nuit n'est éclairée que par la volte et ses lueurs Vois leurs boucliers fondre Sous des pavés trop dignes, le vacarme des clameurs Écoute le son des flammes C'est le besoin d'exulter, de cramer leurs péages Plus jamais suivre la trame Un chaos pour des printemps, noircir de nouvelles pages Ressens comme la terre tremble La nuit n'est éclairée que par la volte et ses lueurs Vois leurs figures se tendre Sous des pavés trop dignes, le vacarme des clameurs Et si au matin des corps tombent S'il n'y a plus d'étincelles S'il reste juste une fumée sombre Les prochaines flammes seront plus belles