Un jour je poserai, mon sac de toile usée
Sur un de ces quais noircis, de crasses et de regrets.
A bord je laisserai, une vie si cabossée
Peuplée de femmes légères, d'alcool et de fumée.
S'envoleront, mes souvenirs
Les bons les pires, au vent mauvais qui s'en aille à jamais courir.
Et puis mourir, de solitude et du chagrin, de ne plus m'appartenir.
Là dans ma payotte, noyé au grand herbage
Ont matriculé mes bottes, mon éternel packtage.
Une fille bientôt, viendra m'offrir son âge
Me fera un patriarche de magnifique sauvage.
S'envoleront, mes souvenirs
Les bons les pires, au vent mauvais qui s'en aille à jamais courir.
Et puis mourir, de solitude et du chagrin, de ne plus m'appartenir.
J'apprendrai la chasse, la terre et les saisons
Pour les festins de palace quand nos amis viendront.
Loin des mers de glaces, des lignes de flottaisons
Un bras fier ma vieille carcasse, aura une vraie maison.
S'envoleront, mes souvenirs
Les bons les pires, au vent mauvais qui s'en aille à jamais courir.
Et puis mourir, de solitude et du chagrin, de ne plus m'appartenir.
La cime des grands arbres, rejoignant les étoiles
Seront flèches de cathédrale, solide mat de grand voile.
L'or l'argent le marbre, n'auront chances au grand bal
D'éblouir du moindre charme, ce quai banni d'escale.
S'envoleront, mes souvenirs
Les bons les pires, au vent mauvais qui s'en aille à jamais courir.
Et puis mourir, de solitude et du chagrin, de ne plus m'appartenir.
S'envoleront, mes souvenirs
Les bons les pires, au vent mauvais qui s'en aille à jamais courir.
Et puis mourir, de solitude et du chagrin, de ne plus m'appartenir.
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