L'insouciance d'un jour léger Sur le chemin de la maison Comme il est long ce chemin À reculons L'impatience de retrouver Ce geste tendre, cet "ah zut" calme Sublime ruine d'un bonheur À l'abandon Passe, passe, passe Le temps qui blesse Passe, passe, passe Pour qu'enfin tout renaisse La fulgurance des images oubliées Éclaire nos nuits, guide nos pas Rien ne nous quitte jamais Nous nous reverrons Passe, passe, passe Le temps qui blesse Passe, passe, passe Pour qu'enfin tout renaisse L'abondance, ce sentiment que l'on croyait Trop beau, trop grand à supporter Hante nos cieux, baigne nos coeurs Nous guérirons Passe, passe, passe Le temps qui blesse Passe, passe, passe Pour qu'enfin tout renaisse