Le myosotis et puis la rose Ce sont des fleurs qui disent que'que chose Mais pour aimer les coquelicots Et n'aimer qu'ça, faut être idiot T'as p't-être raison, oui mais voilà Quand j't'aurai dit tu comprendras La première fois que je l'ai vue Elle dormait à moitié nue Dans la lumière de l'été Au beau milieu d'un champ de blé. Et sous le corsage blanc Là où battait son coeur Le soleil gentiment Faisait vivre une fleur Comme un p'tit coquelicot, mon âme Comme un p'tit coquelicot C'est très curieux comme tes yeux brillent En te rappelant la jolie fille Ils brillent si fort qu'c'est un peu trop Pour expliquer les coquelicots T'as p't-être raison, seulement voilà Quand je l'ai prise dans mes bras Elle m'a donné son beau sourire Et puis après sans rien nous dire Dans la lumière de l'été On s'est aimé, on s'est aimé Et j'ai tant appuyé Mes lèvres sur son coeur Qu'à la place du baiser Y'avait comme une fleur Comme un p'tit coquelicot mon âme Comme un p'tit coquelicot Ce n'est rien d'autre qu'une aventure Ta p'tite histoire et je te jure Qu'elle ne mérite pas un sanglot Ni cette passion des coquelicots. Attends la fin, tu comprendras Un autre l'aimait, qu'elle n'aimait pas Et le lendemain quand je l'ai revue Elle dormait à moitié nue Dans la lumière de l'été Au beau milieu du champ de blé Mais sur le corsage blanc Juste à la place du coeur Y'avait trois gouttes de sang Qui faisaient comme une fleur Comme un p'tit coquelicot mon âme Un tout p'tit coquelicot.