Dans la dernière leçon, nous avons
Sinon étudié, du moins défini (défini, défini)
Ce qu'on entend par "relation d'ordre" sur un ensemble
Je dis "défini sinon étudié"
Parce que nous n'avons pas tout dit, loin d'là
Face au miroir, j'craque une alumette
J'invoque le feu, j'fais tourner mes mantras à voix basse
J'les égrène comme un chapelet
Bientôt va falloir montrer les dents et rentrer dans l'arène
Sous les strobes et l'bastringue
Le stress me tourne autour façon vautour, j'en mène pas large
Mais j'sais qu't'es avec moi, qu'tu peux faire jaillir l'orage de tes doigts
En c'qui m'concerne j'serai pas en reste
J'aurai l'chrome dans ma main droite même si au début j'tremblerai p't'être
Allez écrase ta sèche dans un verre plein
Avale ton mélange d'une traite pour l'coup d'fouet
Défais tes mains et serre-moi contre toi
On va rejoindre les autres
On va reprendre notre place dans cette colonne
Dans c'cortège des bras cassés, des lâche-rien, auquel on appartient
Plus qu'quelques secondes
Et on va pouvoir à nouveau envoyer nos coups d'chiens
Regarder la folie reprendre ses droits
Danser comme des pantins, tanguer d'babord à tribord
Et chanter tous ensemble, ce refrain, à la façon d'un chant d'marins
Que la fièvre marche avec nous sous les arcades et sous les coups
Fleurs aux fusils, sourire en coin
Tête en avant, oublie tout, lâche les chevaux, rends-les fous
Attrape la fureur à pleines mains
Que la fièvre marche avec nous, sous les arcades et sous les coups
Pieds au plancher, amour au poing
Tête en avant, oublie tout, lâche les chevaux, rends-les fous
Attrape le tonerre à pleines mains
Les yeux rivés au plafond, j'entends l'vent mauvais dehors
Qui s'remet à hurler sur les avenues et les boulevards
Avec la rage d'un ex-taulard qui ferait l'tapin
J'me raconte des histoires étranges et puis j'essaie d'penser à rien
La panique me serre les rouleaux façon virago
Mais je sais qu'tu seras jamais loin
Toujours dans l'coin d'mon oeil, dans mon champ d'vision
Toi qui peut cogner si fort
Quant à moi, j'te laisserai pas t'emporter, t'inquiète
J'essaierai d'faire en sorte que l'air dans mes poumons soit brûlant
Allez, passe-toi d'l'eau sur l'visage, mets-toi quelques gentilles claques
Fais craquer tes phalanges et serre-moi contre toi
On va retrouver les gars, on va reprendre notre place dans cette colonne
Dans c'cortège des bras cassés, des lâche-rien, auquel on appartient
Plus qu'quelques secondes
Et on pourra encore une fois jouer aux indiens sur un champs d'mine
Huler à la lune, danser comme des pantins, tanguer d'babord à tribord
Et chanter tous ensemble ce refrain, à la façon d'un chant d'marins
Que la fièvre marche avec nous sous les arcades et sous les coups
Fleurs aux fusils, sourires en coin
Tête en avant, oublie tout, lâche les chevaux, rends-les fous
Attrape la fureur à pleines mains
Que la fièvre marche avec nous, sous les arcades et sous les coups
Pieds au plancher, amour au poing
Tête en avant, oublie tout, lâche les chevaux, rends-les fous
Attrape le tonerre à pleines mains
Sur les sentiers tortueux, j'avance aux côtés d'ma ferveur
Fidèle compagnon d'voyage
Face au vacarme, j'ai mes rituels étranges, j'ai les mains au fond d'mon blouson
Dans lesquelles j'ai placé mes fétiches que j'fais s'entrechoquer
L'angoisse me file la courante, c'est pas gagné
Mais j'sais qu't'es là, toujours à ma portée, comme j'suis à la tienne, tu l'sais
J'tiens mes promesses, je mens rarement
J'ai des cartes plein les manches, plein les manches, et tous mes talismans
Allez, allez, avale tes pillules, descends
Rejoins-moi dans la rue, que j'te serre contre moi
On va rattraper les autres, on va rattraper l'train
On va prendre notre place dans cette colonne
Dans c'cortège des bras cassés, des lâche-rien, auquel on appartient
On a des heures devant nous pour buter la nuit
Boire, fumer, s'abimer la santé, s'dire des belles choses et fantasmer
Profiter du temps qui passe, danser comme des pantins, tanger d'babord à tribord
Et chanter tous ensemble ce refrain à la façon d'un chant d'marins
Que la fièvre marche avec nous sous les arcades et sous les coups
Fleurs aux fusils, sourires en coin
Tête en avant, oublie tout, lâche les chevaux, rends-les fous
Attrape la fureur à pleines mains
Que la fièvre marche avec nous, sous les arcades et sous les coups
Pieds au plancher, amour au poing
Tête en avant, oublie tout, lâche les chevaux, rends-les fous
Attrape le tonerre à pleines mains