Cherches-tu comme hier le transport? Voudras-tu, voudras-tu de cet or Qui affleure dans le lit asséché De la rivière bientôt libérée? A deux pas du barrage assiégé Se lovait la clameur ignorée Une langue sans âge et indomptée Dans nos corps nous dira ou creuser As-tu vu les collines effacées? Nos histoires par les temps ravagées Iras tu iras tu irradier? Raconter ce visage effacé. L'entends-tu, l'entends-tu cet encore? Cette aria perdu dans le décor Qui nous somme de ne rien oublier De nos plaintes errant dans la vallée Cherches-tu comme toujours le transport Voudras-tu, voudras-tu de cet or Qui affleure dans le lie asséché De la rivière enfin libérée