Je suis, la prisonnière de la famille que tu chasses Je suis le corps, par leurs viols, dévasté Je suis la vie, par leurs haines, pourchassée Je suis l'âme, par leurs horreurs, torturée Ghas d rrmel yergh d adfel yessan D azru yehfan ttin ay t tamurt-iw Mazal t beddedd, ur t ghellid ara Ssefdd imettawen-im a tamurt-iw Même si c'est du sable chaud ou De la neige cassante, c'est mon pays Tu es encore debout tu n'es jamais tombé Sèche tes larmes, c'est bientôt fini... Je suis le coeur, par leurs barbarie, cessé Mais je suis le courage des combats retrouvés Béante est ma blessure J'ai mal à mes enfants décapités À Louness, à Tahar, à Aloula assassinés A tulawin, a tihninin Ssut tirugza a timazighin A tulawin, ittijen yefsin Tufrar tagut afus tighratin Femmes douces, femmes éternelles Courageuses, libres! Femmes-soleil, femmes-lumière C'est bientôt fini... J'ai mal à ma soeur souillée, par ses violeurs innocents Ces faux dévauts, ses imam instructeurs Précheurs d'une haine venue de l'enfer Aveugle de la vie, ils ignorent que souffrir n'est pas prier Que subir n'est pas abdiquer ... ABDIQUEZ! A tamurt imazighen D imezwura ay t izedghen Wer t tnuzu wer t rehhen Wer t ttawin yaadawen Pays des hommes libres Berceau des Imazighen Tu n'es ni à vendre Ni à louer!