On s'connait d'puis autant de temps qu'on vit Notre amitié ne tient qu'aux bons souvenirs Des années d'jà qu'ton visage s'assombrit et tout te semble dur à porter pourtant c'est moi qui te tire Plus rien te plait à part glander la semaine et attendre le weekend Squatter mon abonnement Netflix et te rouler des pet' Et si j'essaye de t'embarquer, t'as souvent la flemme Et si j'essaye de t'en parler, tu vois pas l'problème Mais le hic, c'est qu't'es dev'nu agressif Comme un chat maltraité, si je te tends la main tu la griffe Tu vois tout de travers comme ton reflet dans la vitre Mais si ton monde est en ruine, c'est que c'est toi qui as tout détruit Et j'sais qu't'aimes le débat Peut importe l'idée du gars qu'il y aura en face Si il dit blanc, tu diras noir juste pour que ça l'agace Juste histoire d'avoir une idée même si elle est dégueulasse Même si tu connais pas l'sujet, tu provoques ça m'dépasse Quand tu saignes C'est moi qui pleure J'me sens comme en laisse Avec un étrangleur T'es limite mon reuf tu m'fais peur J'peux plus parler avec toi T'es susceptible à chaque fois Tu cherches la merde dans les choses les plus belles même si y'en a pas Tu chies sur tout et tout le monde et tu te plains qu'on te comprend pas Tu bloques sur les défauts des autres et tu les pointes du doigt mais bordel regarde toi Qui fuis ses problèmes avec toutes sortes de substances Qui s'bat contre des tarés juste pour se sentir vivant Mais moi j'dois assumer tes mots durs, ta violence Et j'ai beau prendre ta défense mais tu m'aides pas J'vois qu'tu te bat pas Peut importe le combat qu'il se passe dans ta tête Y'a rien qui pourrais justifier qu'tu fasses autant d'la merde Y'a rien qui changeras sauf que ce sera plus la peine De m'appeler quand t'aura abusé de mon aide Quand tu saignes C'est moi qui pleure J'me sens comme en laisse Avec un étrangleur T'es limite mon reuf tu m'fais peur