Lorsque vous n'aurez rien à faire Mandez-moi vite auprès de vous Le paradis que je préfère C'est un coussin à vos genoux Vous me remarquerez à peine Je me garderai de parler Et je retiendrai mon haleine Si mon souffle peut vous troubler Afin que dans mon coeur morose L'hiver fasse place au printemps Je demande bien peu de chose Un sourire de temps en temps Et si c'est trop... un regard même Suffira pour me transformer Car sans rien dire je vous aime Autant qu'un être peut aimer