Chacun a droit à ses cons Moi j'ai les miens, c'est des bons Ils sont constants, ils sont profonds C'est des experts, ils ont un don Mais les cons les plus heureux Sont ceux qui baisent entre eux Une fois par an pour être féconds Ensemble, ils baisent comme des cons Si la race des cons n'est jamais éteinte C'est qu'la mère des cons est toujours enceinte Au fil des saisons, la garce prolifère Elle pond des petits cons dans tout l'univers Si elle s'en était doutée Elle se serait fait avorter Mais eu-t-elle su, par un scanner S'il vient Jeanne d'Arc ou bien Hitler Qu'il peut penser pondre un con Même si tant d'autres le font Y a pas marqué sur le fœtus S'il sera côté à l'argus Si la race des cons n'est jamais éteinte C'est qu'la mère des cons est toujours enceinte Si on leur dit qu'ils le sont Les cons sortent de leurs gonds Con humilié devient grincheux Sa nullité le rend hargneux Doublement si armontrant Sa femme lui lance en riant "T'avais pas dit petit cachotier" "Que t'es l'plus con du quartier" Si la race des cons n'est jamais éteinte C'est qu'la mère des cons est toujours enceinte Le paradoxe c'est qu'le con Croit qu'c'est les autres qui le sont Un tonneau vide et un vrai con Résonnent tous deux d'la même façon Pour prouver qu'il n'est pas bête Il a son site internet Là ils échangent, avec d'autreaux La diarrhée de leur cerveaux Si la race des cons n'est jamais éteinte C'est qu'la mère des cons est toujours enceinte Sur la toile de simples cons Se transforment en méchants cons Là ils balancent leur vomissure Sur le talent, ça les rassure Car c'est leur médiocrité Qui rend teigneux, les ratés Un grand auteur a écrit ça "Les ratés vous rateront pas" Si la race des cons n'est jamais éteinte C'est qu'la mère des cons est toujours enceinte Au fil des saisons, la garce prolifère C'est pourquoi les cons, remplissent l'univers