S'il revenait de faire en moi le bilan De voir ce qu'il reste de mes rêves d'enfants Je crois qu'à tout prendre il me vient un regret Ce droit ce pouvoir que personne n'eut jamais Oui cette vie-là qu'un jour on m'a concédée À deux êtres au moins j'aurais voulu la donner Oh oh oh oh ... Passant par l'Espagne j'aurais voulu dire encore Un dernier adieu au merveilleux matador Mais celui que j'aimais ne jouait pas de l'épée Il chantait l'Espagne et les nuits chaudes et l'été Que par les montagnes se répercute l'écho L'Andalousie pleure entend-là Federico Oh oh oh oh ... J'avais un ami de l'autre côté des mers L'un des derniers justes il allait droit le front fier Mais dans ce monde fou dès qu'une étoile paraît Cela suffit bien pour qu'on l'éteigne à jamais Quand le berger tombe piétiné par les brebis Vois que nos mains tremblent à ton nom John Kennedy Oh oh oh oh ... Tout cela n'est rien si déjà je pouvais croire En nos lendemains sans me raconter d'histoire Mais, mais s'il fut des hommes donc la sagesse étonnait Notre pauvre monde s'en éloigne à jamais Et la guerre dure à tout ce que l'on m'a dit Depuis tant de siècles mais on a donc rien compris Oh oh oh oh ...