La mer est là qui me murmure ces mots d'amour et d'infini
La mer est là qui me rassure, le miracle n'est pas fini
Je renaîtrai de ces blessures, la mer est là qui me le dit
Je ne serai jamais parjure à cette nuit
La mer caresse ton visage, me parle doucement de toi
Devais-je t'aimer davantage, t'ai-je donné assez de moi
Il brûle en nous, d'état sauvage, un feu secret, inassouvi
Retrouverons-nous le rivage, après la nuit
Bien sûr il y a ces orages, de ces tempêtes, de ces cris
La mer se venge, et nous rejette, et nous renie
Sourit de nos pauvres naufrages et de leur vanité
La mer apprend l'humilité
♪
Écoute, mon âme lointaine, comme il est fragile et précis
Ce chant qui nous vient des sirènes, pour quel appel, quelle folie
L'homme ne sera jamais lui-même qu'au bout de quelle tragédie
Grand Dieu, fallait-il que je t'aime, en cette vie
Et j'ai pleuré mille manières, désespéré, abasourdi
Face à la mer, devant les portes de la nuit
Mais elle garde ses mystères, même en ces soirs d'été
Même pour ceux qui l'ont chantée
La mer est là qui me murmure ses mots d'amour et d'infini
La mer est là qui me rassure, le miracle n'est pas fini
La mer reflète ton visage, pour quelle étrange prophétie
Retrouverons-nous le rivage, après la nuit
Bien sûr il y eut ces orages, de ces tempêtes, de ces cris
La mer se moque, et nous rejette, et nous renie
Elle gardera ses mystères, même en ces soirs d'été
Même pour ceux qui l'ont chantée
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