(Gérard Lenorman/Nicolas Peyrac) Me revient à la mémoire comme une chanson bizarre Que je chantais sans y croire Quand le rêve est trop fragile pour qu'on en garde le fil Sur les touches blanches et noires Mon piano jouait tout seul, là dans le matin triste et sale Un peu comme un chant d'espoir Qui parlait de paradis perdu Où les hommes disparus s'aimeraient chaque jour un peu plus {x2} Dans ma chanson plus de guerres, plus de rêves éphémères S'envolant au petit jour L'aigle épouse la colombe et la terre est presque ronde Tant elle enfante l'amour Plus de chagrins dérisoires qui détruisent les histoires Les enfants deviennent rois Rois de tous ces paradis perdus Où les hommes disparus s'aiment chaque jour un peu plus {x2} Me revient à la mémoire comme une chanson bizarre Que je jouais malgré moi Comme si j'étais la plume que quelques rayons de lune Guideraient entre mes doigts Je ne pouvais pas me taire, j'abolissais les frontières Sur le clavier sous mes doigts S'évaillaient les paradis perdus Où les hommes disparus s'aimaient chaque jour un peu plus {x2} Un peu de moi un peu de vous, beaucoup d'amour et tant et tant D'espoir au coeur du monde entier {x 10}