Vous ne pouvez pas savoir Comme mon pauvre coeur est lourd, Pourtant je le sens ce soir L'amour n'interdit pas l'amour. Le jeu recommence Le printemps s'avance Tout chante, c'est encor' mon tour. Rêves d'amour, Bonheurs trop courts Ô paradis perdu! Tendres espoirs, Bouquets d'un soir Dont le parfum n'est plus Le coeur cherche sans cesse L'écho de sa jeunesse Et chaque amour Est un retour Au paradis perdu! perdu! Vous venez je ne sais d'où, J'ignore jusqu'à votre nom Je vois que vos yeux sont doux, Mais votre voix ment-elle ou non?... Tant pis, je vous aime L'amour! c'est moi-même Qui meurt et renaît chaque jour...