(Jean-Patrick Capdevielle) Personne peut rien pour personne, y'a le faiseur de pluie qui s'en va Moi, j'ai vu ses pas quand il glissait dans la nuit. Les rêves du matin s'achèvent, la plaine est en feu. Réveillez-moi quand quelqu'un saura À nouveau compter jusqu'à deux, la fumée brûle mes yeux. Les dents des filles à gitan m'ont donné la fièvre. Tous tes amants blêmes prennent jamais la peine D'essuyer leurs lèvres. Y a de la peur blottie sous les heures, les Dieux pensent qu'à eux. Les rues sonnent, les murs nus résonnent. Les trottoirs fatigués sont en feu, le destin fait ce qu'il peut. Moi, j'ai fait le tour de ma cage, j'ai marché sous les orages. Le jour vient où je vais trouver le chemin Le jour vient où je vais trouver le chemin Qui m'emmènera loin des sables mouvants, des sables mouvants. Tu trouves plus d'or caché dans le décor. Sous le ciel fatigué, l'ennui fera bien passer ta nuit. Maintenant, tu sais que t'as plus rien à prouver. D'une table, une voix crie coupable, juste par habitude. Sur son trône, la reine amazone épelle "incertitude". Ton empereur chauve et sa fée d'alcôve avancent en zigzag. Toi, tu sais que leurs dettes sont pas vraiment nettes Mais ici, c'est leur terrain vague. La vérité t'a laissé tomber, là-haut y'a le jongleur Qui voit que tu frissonnes, tu dis que ça l'étonne Et qu'il connaît ta chanson par cœur, dis-moi pourquoi tu pleures. Moi, j'ai fait le tour de ma cage, j'ai marché sous les orages. Le jour vient où je vais trouver le chemin Le jour vient où je vais trouver le chemin Qui m'emmènera loin des sables mouvants Des sables mouvants, des sables mouvants.