J'ai un coeur, j'peux pas le cher-ca J'ai du coeur, ça, j'sais pas En tous cas pour mes proches, même si je le montre peu Grâce à mes poches vides j'ai vu que les sentiments ne s'achetaient pas J'marche qu'avec sincérité, j'veux pas de vos faux liens en carton fragiles comme un château de cartes Et si je tombe, je sais qui me relèvera Qui profitera pour m'enterrer Je sais qui s'occupera d'mon cas Vers la solitude j'me suis condamné Elle m'a un peu pourri donc j'suis toujours mal accompagné Plus de lumière, j'étais dans le noir. Pour me repêcher, j'ai vu sur qui compter quand j'me noie A part ma famille, avec Bouboule et Madsy qui étaient là pour moi Mes amis je les comptes sur les traits de mon doigt Sans oublier les potes, mes frères, mes vrais soldats qui nous supportent Si j'pars, j'ai pas grand chose à vous laisser Si c'n'est que mon stylo, ma feuille et mes écrits Mon Coran et mon tapis J'vous en supplie, sur mon pauvre corps faites la ière-pri Prenez soin d'ma mère Prenez soin d'ma mère Prenez soin d'ma mère Prenez soin d'mon père Si j'pars avant eux ou avant vous On connaît pas notre heure, mais elle viendra sans doute Caractère bien trempé, vu qu'l'État nous pisse dessus Un CV recalé fait p't'et' dans le hood un fusil de plus Marianne ne nous reconnait pas comme un né sous X La rue adopte et les troupeaux se forment, on devient des loups vite J'ai pas fait dans la loi, fallait que j'assure J'ai pas fait les bons choix, fallait que j'assume On se divise, Iblis est bien habile vers sa cible Ils s'appellent frères et finissent comme Habil et Qabil J'marche qu'avec ceux qui sont là quand ça marche pas Y a qu'un pas entre le lâche et le vrai qui te lâche pas Du passage au tabac, au passage à tabac Au passage au tabac, la rue nous saccage un par un La mort nous rappelle quand elle prend un proche On l'a perdu en bécane j'suis hanté par le bruit des cross C'est p't'et ton dernier jour aujourd'hui P't'et ton dernier "à plus", "à demain" ou "bonne nuit" S.O.S.O.S.O.S