Parle-moi de ta voix, pareille à l'eau courante Lorsque s'est ralenti le souffle des aveux Dis-moi des mots railleurs et cruels, si tu veux Mais berce-moi de la mélopée enivrante De ce timbre voilé qui m'attriste et m'enchante Lorsque mon front s'égare en tes vagues cheveux Exprime tes espoirs, tes regrets et tes vœux Ô mon harmonieuse et musicale amante Ta forme est un éclair Ton sourire est l'instant Tu fuis lorsque l'appel T'implore, ô mon désir Ta forme est un éclair qui laisse les bras vides Ton sourire est l'instant que l'on ne peut saisir Tu fuis lorsque l'appel de mes lèvres avides T'implore, ô mon désir, t'implore, ô mon désir Tu frôles sans étreindre, ainsi que la chimère Vers qui tendent toujours tes vœux inapaisés Rien ne vaut ce tourment, ni cette extase amère De tes rares baisers Et moi, j'écouterai ta voix et son doux chant Je ne comprendrai plus, j'écouterai, cherchant Sinon l'entier oubli, du moins la somnolence Car si tu t'arrêtais, ne fût-ce qu'un moment J'entendrai, j'entendrai, au profond du silence Quelque chose d'affreux qui pleure horriblement Exprime tes espoirs, tes regrets et tes vœux Mais berce-moi de la mélopée enivrante Ta forme est un éclair qui laisse les bras vides Ton sourire est l'instant que l'on ne peut saisir Tu fuis, lorsque l'appel de mes lèvres avides T'implore, ô mon désir, t'implore, ô mon désir Ta forme est un éclair qui laisse les bras vides Ton sourire est l'instant que l'on ne peut saisir Tu fuis, lorsque l'appel de mes lèvres avides T'implore, ô mon désir, t'implore, ô mon désir