Tressés dans le frisson du vent Sur les falaises, les rescapés Se tiennent en corps debout portant Les traces étaient presque effacées Au dixième jour les tu veux beige Des nébuleuses qui se déplacent La mort escorte le cortège De l'air acide, qui nous embrase Des villes entière inhabitées Comme sanctuaire d'un naufrage On pensait l'avoir romancé Mais ne nous sommes que de passage Du temps des mémoires oubliées Des mauvais songes et souvenirs Les enfants l'avaient dessinés Bien sûr on s'attendait au pire ♪ Au centième jour, plus de ressources Alors aux quatre coin du globe L'effondrement du corps des bourses Parachève notre épilogue Les devises n'ont plus de sens Et c'est sur quoi on s'est construit Retrouve toute son impuissance Des premières heures de la nuit Comme des enfants et des Kapla Arrivés de grandeur Mais le plafond rappe la soie Qu'on vit aux confins des hauteurs Ces visions qui nous dépassent Sont-elles vraiment imprédictibles Quand c'est le monde que l'on encrasse Que nos consciences sont impassibles ♪ Ce monde est schizophrène Et je suis coupable d'impuissance Dans l'océan, polystyrène Où s'anticipe la décadence Les puissants lèvent le crystal À leur folie imprévisible Où futige du piédestal Que le temps rend pacotille Quand sous les bombes nucléaires Les étoiles seront paillettes Tombés du ciel en miettes Pour enneiger la terre D'un manteau blanc pour y couvrir Les cendres de nos enfants À qui l'on a laissé l'enfer La glace rugissant