Comme un besoin soudain de vouloir prendre l'air De s'enivrer de visage et de couleur Prendre un peu le temps, un bain dans la mer Se sourire et se plaire Les cerisiers en fleurs Attendre la nuit, s'y coucher sans rien dire Plié en origami dans la pénombre des villes Ses faisceaux, ses lumières, ses échoppes, ses quartiers Qui ont vu vivre, verront naitre et puis mourir C'est pas triste d'y songer Mais on peut bien se rappeler Que possiblement tout cela n'est éphémère Qu'on y reviendra plus Que les idéaux sont des fétiches intérimaires Qui nous ont déçus Comme un echo du haut de la falaise Je dérive a Tokyo estampe japonaise Comme un halo ou perce les roses et lieres Sur un îlot entre ciel et mer S'échapper des fumés blanches pour en trouver d'autres plus grises Qu'elles nous emmènent et qu'elles nous Portent vers d'autre lieux vers d'autre rive Moi j'aimerais decouvrir l'Asie, les temples et les esquisses Les nefliers du japon Les néons qui se tamisent Pommé dans les limbes et les lueurs des nuits samouraï Les souvenirs du Mont Fuji perdu dans la nuit braille S'éveiller dans une Funaya au bord de l'eau A inne y laisser s'écouler le visage Pour que personne puisse me retrouver Comme un echo du haut de la falaise Je dérive a Tokyo estampe japonaise Comme un halo ou perce les roses et lieres Sur un îlot entre ciel et mer Comme un echo du haut de la falaise Je dérive a Tokyo estampes japonaise Comme un halo ou perce les roses et lieres Sur un îlot entre ciel et mer Entre ciel et mer Entre ciel et mer