L'orage nous éclaire, le crépuscule, mes doutes et moi même Dans mon corps c'est l'extase exquise face au monstre qui s'amène Cette puissance m'écrase sans me voir et elle triomphe sans peine Et je plie sous le poids de cette force souveraine qui m'achève Mes joues trempées dans ces pleurs que mes yeux ont lâchés Le sel sur mes lèvres me rappelle que mon âme est lassée L'orage nous éclaire, le crépuscule, mes doutes et moi même Dans mon corps c'est l'extase exquise face au monstre qui s'amène Cette puissance m'écrase sans me voir et elle triomphe sans peine Et je plie sous le poids de cette force souveraine qui m'achève Toute la vie c'est le poids du monde sur l'échine qui m'abaisse À ramper comme un homme que la mort de ces yeux inerte fixe à peine Ne jamais sentir la puissance de mon âme qui fait vibrer ce corps vidé Qui me traîne comme on traine sa haine Et cette mue rigide desséchée, qui m'entrave Et qui fige mes membres qui s'éteignent Que je souhaite quitter pour que l'être divin se réveille Un vertige enivrant et soudain me pénètre Qui avance et s'élève comme ce souffle qui explose Un cri de rage sort de mon corps et mes bras se contractent Et défient ce titan qui se déchaîne L'écume des vagues détruit la surface de cette peine Et blanchit les flancs de la falaise de honte qui tombe à mes pieds L'énergie se libère et mes membres se mettent à trembler Cet amas de nuage qui craque face à moi me réveille