Le poids de la peur t'écrase Le temps s'étire et s'efface Dans ton corps, un frisson s'échappe Face au danger qui t'effraie La Lune éclaire l'impasse De ta vie, et tu fais face À cette ombre qui te menace Et qui ose te défier La tête encore baissée La honte et le doute à son apogée Les corps des victimes entassées Vision de ton sort à tes pieds La haine éclate Et la peur s'efface dans ton âme Le coeur s'embrase Et c'est le clash qui approche Tes poings s'écrasent Et tu le toises comme un homme Le doute s'installe Et ta rage Explose Les freins se retirent et ta souveraineté est suprême Ta joie Déborde Dans ses yeux, la peur s'invite et pénètre Les cages de pathos et les entraves de regards appuyés Le poids du progrès et d'un monde à l'âme périmée Prison habile où rien ne peut être exhalé Coupé du divin pour à jamais te faner Dans ces mains aux sillons engorgés par la sève vitale animée La rage de l'homme explose Tu défends enfin ce que tu es, un être souverain, à l'âme enivrée Par la puissance divine depuis longtemps entravée Depuis longtemps entravée Les cages de pathos et les entraves de regards appuyés Le poids du progrès et d'un monde à l'âme périmée Prison habile où rien ne peut être exhalé Coupé du divin pour à jamais te faner