Un jour, le jeune soleil s'est couché Dans une lumière orangée Laissant place au berceau des étoiles Recouvert d'un voile astral Ce crépuscule naïf était plus Qu'une fin de journée superflue Il signait l'arrêt d'une vie Ainsi que l'extinction d'un vice Errant dans les limbes de mes pensées Fanées comme une rose assoiffée Mon esprit se vide petit à petit Pour laisser place à mon cœur meurtri Aucun moyen de guérir de ces maux Des blessures infligées au fil des années S'enfonçant dans un décor brumaux Saignant et purement désincarné Un spectre hantant mon âme Aussi noir qu'une nuit sans lune Menaçant d'une lame Mes sentiments sans rancune