A trop lézarder sous cette cadence infernale On balaiera furtivement du regard les classeurs métalliques Qui dégueulent les dossiers en souffrance, les destins trop lisses. ...Une once de volupté malgré tout les instants dénués de sens et de fond. A vivre l'humanité comme une famille désunie partage son bonheur, Les colonnes vacilleront sur leurs pieds d'argile, ne laissant que des cicatrices Barrant les joues des âmes les plus fortes. On entasse les souvenirs comme d'autres étalent leurs conquêtes, Enfermés dans un moule où l'existence s'organise, les hordes se dispersent Et les rêves lents s'effacent aisément, dans un tempo frénétique.