Une saison blanche et austère Le jour a pris des somnifères Je dors, debout On l'attend depuis des mois Mais le printemps, ne viendra pas Peut-être, en Août Mais c'est l'éther, Que je préfère A nos hivers... On s'attache, et on se lasse Jusqu'au jour où nos nuits blanches Ressemblent à un dimanche On se cache, on s'embarrasse Et je mets ma robe blanche, Le temps d'un dimanche en hiver Passent les jours et mon heure Passent les oiseaux migrateurs Je perds le nord. Le printemps ne viendra plus J'ai l'impression qu'il s'est perdu Je manque d'air, Nos soir d'hiver, Sont délétères On s'attache et on se lasse Jusqu'au jour où nos nuits blanches Ressemblent à un dimanche On se cache, on s'embarrasse Je mets ma robe blanche, Le temps d'un dimanche en hiver.