Eh, le narrateur du ghetto Denzo trop atroce Écoute ça, c'est pour toi J'sais que tu sais que c'est pour toi J'suis pas là mais j'suis là quand tu bédaves T'as trop mis ton blaze en avant Tu donnais les ordres dans la bande C'est toi qui as viré des membres C'est à cause de toi que ça tasse aux turbulences C'est dit par leurs parents L'école était trop difficile T'as vite compris qu'il vous fallait du biff C'est le coq qui représente la France Mais vu que tu les détestes tu veux pas être sportif 13 ans les premières chouraves 14 ans les premières bédaves Comme tu savais que les grands d'la cité Ils grattaient des mec posés avec eux au tabac T'as des grands frères mais t'es plus chaud qu'eux À la baraque tu rentres quand tu veux T'as déserté les terrains d'jeu, tu te retrouves dans les terrains d'beuh Tu trouves un assos qui réfléchit comme toi Jusqu'au jour où il faut donner la tié-moi Mais vu que t'étais jeune t'étais aveuglé La condamnation est venue t'éclairer Devant le bâtiment t'es immobilisé donc tu trouves une racli pour la stabilité Elle croit en ta rage et tes capacités Elle dit que t'as un bon fond mais des mauvais côtés Elle peut tout accepter sauf l'infidélité Elle compte sur le temps pour que tu trouves un métier Mais tu ves-qui ce sujet t'es trop dans les 100G et ta fille t'y as jamais songé T'achetais un Glock à la suite des affaires C'est la seule option que la vie te suggère Le plus primitif de ta G À des heures tardives cagoulé J'compte plus tout ce que t'as engrainé Ta sœur, personne peut l'approcher Ils ont même pas l'courage d'la zyeuter La plus grosse affaire du quartier T'as fait des heureux depuis que t'es condamné En caleçon à la perquisition, aucune preuve que des accusations Pendant que t'étais chaud ils avaient les illes-cou en climatisation T'es entouré de contrefaçon, un peu vrai pour la population Ce qui paye c'est la discrétion, la réputation c'est la mort prison Les sursis qui sautent quand ta meuf enceinte Les mandats d'dépôt, tu sais pas quand tu sors Un co-détenu qui vient foutre le bazar Tu trouves un accord "j'cuisine, fais le ménage" Les mandats PCS tu connais les numéros Bien sûr qu'il disait mon frérot On part loin, tu reçois d'la ppe-fra à vendre au chtar Mauvaise nouvelle et tu pètes un câble C'est un autre négro qui soulève ta femme J'compte sur une main les négros qu'il t'reste Ton acolyte il a graille la caisse T'as des grands frères qui t'oublient dans des shneks Un qui encaisse tu passes pas dans sa tête Même ta sœurette te rajoute un beau-frère Tu rêves déter' de reprendre ta relève Moi je l'ai vu les ennemis il les lave Comme toi et Y, Z, il adore quand il lève Au départ il vendait du goût à chicha Pour nous annoncer qu'il rentre dans la bicrave Comme toi mashallah jamais dans la bédave Que de la beuh fraise qu'il a déjà banane Il cuisine dans le four mais c'est ta sortie qu'il prépare Askip le savoir est la meilleure me-ar mais si ils savent combien tu caches J'peux t'assurer que même ton allié voudra cambu chez toi Ton amour maternel préfère mourir que te voir trimer Conclusion du poème, t'as trop mis ton blaze en avant sans surveiller tes arrières Denzo trop atroce À toi qui m'écoutes au chtar Toi qui comprends pas pourquoi tout le monde t'a poucave T'as trop mis ton blaze en avant sans surveiller tes arrières