Peut-être parce que je connais Notre insatiable désir de tout contrôler Parce que je vois notre manie de tout compartimenter Tout mettre en cage Même notre volonté Ou parce que j'lis Dans tous les vivants Une intelligence Qu'on aime se réserver Parce que la souffrance du monde Je la ressens constamment Et elle se lit déjà sur les traits de tant de gens Peut-être parce que je vois Que ya bien, ici, Quelque chose de si beau Qu'on ment à nous même Qui manque à nos vies Qu'on refuse de voir Parce qu'on est si seul(e) Dans notre mode de vie C'est peut-être parce que j'aime trop, M'imaginer bêtement Que la violence a une fin Et que ya quelque chose de pas si vain Puis qu'on se tue sans cesse Pour mieux renaître encore Garde ta colère pour d'autres J't'en prie gaspille là pas Elle est si rare en ce monde Où on est connecté à rien Et où notre solitude Nous berce sans lendemains C'est peut-être parce que j'aime trop, M'imaginer bêtement Que la violence a une fin Et que ya quelque chose de pas si vain Puis qu'on se tue sans cesse Pour mieux renaître encore Garde ta colère pour d'autres J't'en prie gaspille là pas Tout n'est jamais si simple, Mais c'est peut-être pour ces nuances Qu'au fond, encore, j'y crois.