Quand je pense à ma vie, t'sais quoi Il m'vient le sourire, téma Du meilleur et du pire, on ne rappe que le pire Mais la vie sait être belle des fois J'étais qu'un bagagiste, chez moi On rêvait pas plus que ça Si quelqu'un m'avait dit qu'un jour on ferait des disques Je lui aurais dis: Vas y, casse-toi Je trainais dans ma ville à l'époque comme les autres Personne connaissait le Hip-Hop Je te parle de fin 90 J'rappais, enfin, je croyais, hmm J'avais 15 piges Qui aurait dit que ces nuits dehors Passées à rapper nos vies, nos morts Assis à l'arrière, l'esprit ailleurs Allait ramener à ma mère des disques d'or? Tout ce qui compte à la fin, ce qu'il faut retenir Peu importe d'où on vient, peu importe ce qu'on peut dire C'est que les rêves de gamin peuvent un jour aboutir Et si d'autres l'ont fait, pourquoi pas moi A l'école, j'écrivais si mal Ma côte auprès des profs était juste minable, regarde Ma première apparition est un hymne Unanimes sont les générations J'ai refusé la stagnation, résisté à la résignation La seule main tendue fut la bonne J'aurais pas fait d'album sans l'aide d'Akhenaton Imagine un instant: j'ai passé mon bac, pas de taf, j'attends Dans le bus pour Pôle Emploi Je passe à la radio, j'en perds la voix Jamais eu trop de moyens, le cœur c'est le moteur Pas l'appât du gain L'encre de nos plumes sur MTV J'ai enregistré Oxmo dans une salle de bains Tout ce qui compte à la fin Ce qu'il faut retenir Peu importe d'où on vient Peu importe ce qu'on peut dire C'est que les rêves de gamin peuvent un jour aboutir Et si d'autres l'ont fait, pourquoi pas moi Ces quelques mots que je compte sur mes doigts De toute évidence au-delà des paroles Aussi désuets que dénués d'élégance Je les pose là, comme un bras sur l'épaule Une destinée de vulgaire zéro peut te doper Donner l'âme d'un super héros Si c'était à refaire, je recommencerai Car chaque vainqueur voit son jour arriver Aout 2005, j'étais au chantier Un an après, l'Olympia, j'y chantais Qu'on passe sa vie à rire, qu'on la passe à pleurer Elle sera toute aussi longue, c'est tout ce que je sais Aout 2005, j'étais au chantier Un an après, l'Olympia, j'y chantais Qu'on passe sa vie à rire, qu'on la passe à pleurer Elle sera toute aussi longue, c'est tout ce que je sais Tout ce qui compte à la fin, ce qu'il faut retenir Peu importe d'où on vient, peu importe ce qu'on peut dire C'est que les rêves de gamin peuvent un jour aboutir Et si d'autres l'ont fait, pourquoi pas moi