J'ai le ventre dans la gorge qui tape du pied
Les orteils au bord du vide, prête à me lancer
Mais j'ai mes souvenirs qui cognent, qui veulent rester
J'ai la nostalgie dans les yeux et la vie dans mes souliers
M'ordonne d'avancer, si vite que même mes yeux
Ne peuvent remarquer les sillons que sur ma peau le temps a laissés
J'ai trop d'au revoir abandonnés, de faux adieux oubliés
Trop de mots emprisonnés dans la peur de regretter
C'est bizarre que l'on soit tous à suivre le même chemin, tous
Surpris par les craintes et les joies qui sautent pourtant de vie en vie
Qui reviennent aussitôt qu'elles ne sont plus là
Que l'on déteste, mais que l'on cherche, qui nous poussent à traverser en vitesse la vie
Mon horizon est bordé d'escaliers,
J'ai pour seule issue de les descendre ou de les monter
J'ai la nostalgie dans les yeux, la vie dans mes souliers
Qui m'ordonne d'avancer si vite que mes pauvres oreilles
N'ont pas entendu ma voix passer du haut au bas
J'ai les jambes bien plus grandes que l'image que j'ai de moi
Encore toute petite, croyant fort, fort que le ciel est bleu alors qu'il est noir
Toujours dans ma petite bulle d'air à croire la vie sans travers
C'est bizarre que l'attraction puisse au ciel m'emmener
À moins que tout près d'l'horizon je décide de descendre les escaliers
De surprendre au détour ce que la vie a tracé sur mon chemin
Comme si j'étais son dessin
J'ai le ventre dans la gorge qui tape du pied
Les orteils au bord du vide, prête à me lancer
Les orteils au bord du vide, prête à me lancer
Mais j'ai mes souvenirs qui cognent, qui veulent rester
J'ai la nostalgie dans les yeux et la vie dans mes souliers
M'ordonne d'avancer, si vite que même mes yeux
Ne peuvent remarquer les sillons que sur ma peau le temps a laissés
J'ai trop d'au revoir abandonnés, de faux adieux oubliés
Trop de mots emprisonnés dans la peur de regretter
C'est bizarre que l'on soit tous à suivre le même chemin, tous
Surpris par les craintes et les joies qui sautent pourtant de vie en vie
Qui reviennent aussitôt qu'elles ne sont plus là
Que l'on déteste, mais que l'on cherche, qui nous poussent à traverser en vitesse la vie
Mon horizon est bordé d'escaliers,
J'ai pour seule issue de les descendre ou de les monter
J'ai la nostalgie dans les yeux, la vie dans mes souliers
Qui m'ordonne d'avancer si vite que mes pauvres oreilles
N'ont pas entendu ma voix passer du haut au bas
J'ai les jambes bien plus grandes que l'image que j'ai de moi
Encore toute petite, croyant fort, fort que le ciel est bleu alors qu'il est noir
Toujours dans ma petite bulle d'air à croire la vie sans travers
C'est bizarre que l'attraction puisse au ciel m'emmener
À moins que tout près d'l'horizon je décide de descendre les escaliers
De surprendre au détour ce que la vie a tracé sur mon chemin
Comme si j'étais son dessin
J'ai le ventre dans la gorge qui tape du pied
Les orteils au bord du vide, prête à me lancer
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