Une prière silencieuse Ma main sur ta poitrine Puisse-t-elle s'alléger Libérer lourdeur qui n'est pas sienne Puisse tes épaules s'ouvrir sur ton cœur Et puisse-t-il coexister Avec l'âme qui opère ton corps Ton transport de plaisance Selon l'heure du jour et l'ère du temps Puisses-tu ne plus jamais t'accommoder du minimal Pour t'élever dans la magnificence En apesanteur Et expirer jusqu'à la dernière tumeur Qui atrophie ton cœur (Ah ah...) Puisse ton champs d'imperfections Assumer sa nature de constellation Puisses-tu lui accorder Clémence et bonté Puisses-tu ne plus jamais t'accommoder du minimal Pour t'élever dans la magnificence En apesanteur Et expirer jusqu'à la dernière tumeur Puisse la source même de la lumière Transpercer ton corps jusqu'à ton esprit malade et lucide Jusqu'à c'qu'elle expose La somme des beautés du monde Qui tient dans ta paume Puisses-tu ne plus jamais t'accommoder du minimal Pour t'élever dans la magnificence En apesanteur Puisses-tu te bercer l'âme comme moi je sais la prendre Puisses-tu te guérir comme je t'aime