Il travaillait dix heures par jour Pour lui payer l'appartement Il se voyait mourir d'amour Entre ses bras à chaque instant Il lui faisait deux trois enfants Qu'il baptisait de noms de rois Et dire qu'une fois seulement Il l'avait prise dans ses bras Il faut bien rêver, sinon tu deviens Un ballon crevé, une poussière de chemin Il faut bien rêver, regarder plus loin Tout peut arriver, on n'en sait moins que rien Elle le fuyait comme la tempête Aurait voulu qu'il abandonne Et s'inventait des maux de tête En décrochant le téléphone Lui pensait ce s'ra pour demain On ne peut pas toujours se frapper La tête, le cœur et les poings Sur une porte condamnée Il faut bien rêver, sinon tu deviens Un ballon crevé, une poussière de chemin Il faut bien rêver, regarder plus loin Tout peut arriver, on n'en sait moins que rien Que l'on soit pauvre ou millionnaire On voit ses années s'écouler Entre les nuages et la terre Le mensonge et la vérité Ainsi dans la nuit qu'il s'invente Il lira si bien dans ses yeux Que sans qu'elle ne lui demande Il lui f'ra l'amour comme un dieu Il faut bien rêver, sinon tu deviens Un ballon crevé, une poussière de chemin Il faut bien rêver, regarder plus loin Tout peut arriver, on n'en sait moins que rien Il faut bien rêver, sinon tu deviens Un ballon crevé, une poussière de chemin Il faut bien rêver, regarder plus loin Tout peut arriver, on n'en sait moins que rien Il faut bien rêver, sinon tu deviens Un ballon crevé, une poussière de chemin Il faut bien rêver, regarder plus loin Tout peut arriver, on n'en sait moins que rien