La noirceur de mon âme Est acérée comme une lame Elle se nourrit de tes peurs Et me comble de douleur Tu méprises ce qui n'est pas toi Avec dédain et mauvaise foi Tu détruis tout ce qui t'effraie Sans regret, ni pitié! Je suis le mal à l'état pur Je me ressource dans la luxure Toi tu es l'homme, moi le malin Est-ce donc dans ta nature De te conduire comme une ordure? Séquestré par mes perversions, Je me nourris de tes péchés Otage de ma dépravation J'ai soif de tes atrocités Prosterne-toi devant ton saigneur Le seul et unique tout puissant! Incline-toi devant ton saigneur Où je te vide de ton sang! A trop vouloir te surpasser Tu vas finir par trépasser Je prendrai un malin plaisir A te voir souffrir puis périr...